stfoch a écrit :
Bon comme le dis le Sage GdB on commence à tourner en rond sur ce débat donc pour l'instant on en reste là sauf si une personne à une nouvelle approche à y apporter
Je trouve dommage de laisser le débat ainsi par manque d'opposition.
D'après moi, ceux qui différencient le polar et la SF de la littérature, font une différence de fond car :
- le livre avait autrefois pour "mission" de transmettre" le savoir à une élite pour une élite
- Les livres (autrefois toujours) ne traitaient principalement que de matière dures (sciences), de religion, de philosophie....
- Le souhait de certains de ne pas "vulgariser" la littérature en admettant que le polar "urbain" est très loin des philosophes des Lumières par exemple.
Si pour éditer un livre qui est une valeur sure (faisant légitimement parti de cette "Littérature") il faut avoir un nom connu du milieu ou connu tout court, ça veut peut être tout simplement indiquer que certains considèrent la Littérature comme appartenant encore à une certaine élite capable de l'apprécier ainsi que de la créer.
Comme nous sommes tous du même avis, je résume en confirmant qu'il est bien dommage d'oublier que la littérature est quelque part le reflet de la société(ainsi que de ses déviances)....je deviens profonde moi ce soir.....
Par contre, je veux bien comprendre quelques opposants à l'assimilation du "tout-ecrit" comme étant de la Littérature. Le jour où les maisons d'édition se mettrront à éditer des livres en verlan ou langage SMS, je me mets sous Prozac immédiatement