Belgarpatounet a écrit :
Bonjour Karine,
Je n'ai lu que "Les morsures de l'ombre", mais j'ai lu les commentaires de mes petits camarades sur vos autres livres, que j'ai hâte de découvrir et je voulais savoir pourquoi il y a autant de noirceur, de désespoir et de violence dans vos romans ?
Bonjour Belgarpatounet !
Et merci pour votre question...
A mon sens, mes romans ne sont pas vraiment « désespérés ». Très noirs, certes, mais pas que noirs et surtout, pas empreints d’un désespoir total.
Pourquoi si noirs ? C’est une question à laquelle il est délicat de répondre...
En fait, je trouve que la noirceur ou la violence contenues dans mes romans ne sont qu'un reflet de la société humaine.
La violence, sous toutes ses formes (violence physique, morale, sociale, etc…) fait partie intégrante du monde dans lequel nous vivons. Certaines personnes, et notamment certains auteurs, peuvent choisir de l’occulter, de l’édulcorer ou de la contourner. Moi, je n’y parviens pas et je n’en ai d’ailleurs pas envie ! Les lecteurs aiment ou n’aiment pas, aimeront ou n’aimeront pas, mais je crois que l’auteur ne doit pas se « forcer » à quoi que ce soit. Chacun doit garder sa façon très personnelle de ressentir et d'exprimer les choses... Une "plume libre", justement !
Mais pour répondre de manière vraiment exhaustive à cette question, il me faudrait aller sur un terrain un peu trop personnel … Alors, JOKER ! (Les auteurs ont droit à un joker, j’espère ?!)