Lire la chronique sur Plume Libre

Mot de l'éditeur

Un cadavre nu est découvert dans une friche industrielle, la main droite déchiquetée.
Un homme se tire une balle en pleine tête, dans un centre commercial bondé.
Un jeune père dressé comme un chien est torturé sans relâche au fond d'un cachot sans porte ni fenêtre.
Aucune piste, aucun lien, aucun mobile...
Qui sont ces hommes ?
Pourquoi ont-ils été choisis ?
Pour quelle mise à mort aberrante ?
Une nouvelle race de psychopathes est à l'oeuvre.
Un prédateur imprévisible et monstrueux.
Sa traque macabre a déjà commencé.

Jérôme Camut, 38 ans, a exercé plusieurs métiers du cinéma, avant de devenir écrivain et scénariste à plein temps.

Après avoir renouvelé le fantastique avec sa série culte Malhorne, Jérôme Camut insuffle au thriller une puissance et une efficacité nouvelles. Il innove aussi en choisissant une écriture à quatre mains avec sa campagne Nathalie Hug. C'est une grande première dans le polar français: une complicité amoureuse et littéraire qui engendre un univers imprévisible et cauchemardesque.

Prédation - «les voies de l'ombre»: un récit étrangement en prise avec les faits divers les plus choquants qui traumatisent depuis peu nos sociétés.

Extrait du livre:
Extrait :
Cette nuit, les façades de la ville endormie se renvoient les milliers d'explosions de la fête nationale, dernier vestige populaire d'un esprit républicain moribond. De loin en loin, la voix de la poudre manifeste ses appétits noctambules, jusqu'au coeur de ce petit quartier pavillonnaire, aux frontières externes de la capitale.

Là, des allées bordées d'arbres, des maisons de trois étages au plus, la Seine à quelques encablures, créent un écrin de relative tranquillité dans cet océan de débordements pyrotechniques.

À sept mètres au-dessus de l'allée, au deuxième étage d'une demeure du début du vingtième siècle, une paire de fenêtres s'ouvre sur l'obscurité béante d'un petit appartement sommairement meublé.

Devant l'ouverture, un ventilateur ronronne doucement. À intervalles réguliers, un déclic marque le changement de son sens de rotation. La masse d'air brassée par le moteur soulève de quelques centimètres un cerf-volant de compétition, avant de pousser sa route plus loin, vers un bureau recouvert de papiers en désordre.

Au fond de la pièce, la forme sombre d'une silhouette allongée marque d'une diagonale impeccable une couette à peine froissée. L'homme n'a enlevé que ses chaussures. Sa respiration, lente et régulière, atteste un sommeil profond.

Le dormeur se retourne en grognant doucement lorsqu'une sonnerie désagréable' déchire l'air.



Mot de l'éditeur

Quand un monstre fascinant et obscène prend la parole et surgit à nouveau face à ses anciennes victimes, elles n’ont pour seules issues que la fuite, la mort… ou les « voies de l’ombre », le système implacable d’un criminel qui leur dévoile en chuchotant les secrets de sa folie.
« J’ai de l’amour pour mes chiens d’attaque. Certains il a fallu les tabasser, d’autres pas.
Il n’y a pas de règles. C’est ça l’extraordinaire chimie de la nature humaine. C’est passionnant.
Approche-toi, ami voyeur. Et n’aie pas honte de ton vice. Viens pénétrer le monde d’un artiste du crime. Il est temps que je me présente et que j’offre ma réflexion à la multitude. »

Jérôme Camut et Nathalie Hug replongent en plein cauchemar les principaux personnages de Prédation.

Le troisième et dernier tome devrait sortir en 2008

Je viens de terminer Prédation et c'est vraiment très très bien !
L'histoire est originale, ici pas de crimes macabres, mais l'angoisse psychologique des personnages est à son comble !
Le rythme du livre est rapide avec des chapitres courts qui s'enchainent pour notre plus grand bonheur.
Le personnage principal, un flic, est un solitaire un peu paumé dans sa vie perso mais très attachant et les autres personnages sont tout aussi réussis.
Quant au dénouement, on a qu'une seule envie c'est de commencer la suite : Stigmate qui vient de sortir.
Je n'ose en dire plus de peur de trop en dévoiler.
A noter que Prédation est annoncé en poche pour le 2 mai !

Dernière petite chose : j'adore les couvertures et elles sont encore plus belles en vrai !

je suis daccord avec Montse, Predation est genial, on s'ennuit jamais,des les premieres pages on est dans le vif du sujet. La fin est inattendue.
Ils ont su creer un personnage hors du commun "Kurtz".
il y a des rebondissements tout au long du roman. c'est mon coup de coeur du moment...
a lire de toute urgence
jerome

Stigmate commence 2 mois après la fin de Prédation, on y retrouve des victimes du psychopathe Kurtz et on découvre comment elles évoluent suite au traumatisme qu'elles ont subi et à leur nouvelle confrontation avec Kurtz.
Le côté psychologique des personnages est encore plus marqué que dans Prédation.
Je suis curieuse de lire le dernier volet de cette trilogie pour savoir comment tout cela va se terminer...

Il me reste un quart de Stigmate, et glups! C'est tout bonnement machiavélique. Ils sont vraiment trop fort ces auteurs, un énorme coup de coeur.

_________________
Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... j'ai la certitude d'être encore heureuse.
Julette Renard.


Plus une eau est pure, moins il y a de poissons. (proverbe chinois)

Fini...c'est encore plus tordu que Déviance! Quel chef-d'oeuvre...Bravo à ces auteurs.
Voir dérangeant parfois...quand Kurtz, le psychopathe s'adresse à nous, il y avait des moments ou j'avais envie d'écrabouiller mon livre pour le faire taire.
Et cette fin, ah je hais ces fins qui nous laissent sur notre faim! Va falloir attendre un an pour avoir la suite et c'est
Si vous n'avez pas encore gouté du Nathalie Hug&Jérôme Camut, n'hésitez plus...à lire dans l'ordre surtout!

_________________
Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... j'ai la certitude d'être encore heureuse.
Julette Renard.


Plus une eau est pure, moins il y a de poissons. (proverbe chinois)

je l'attaque , bon début des chapitres courts , même trés court!;
on rentre dés les premieres lignes dans l'action

je viens de finir Prédation et j'attaque Stigmate vraiment un gros coup coeur pour cette série d'une puissance inouie

Alors si Stfoch trouve ça si bon, je commence à me poser la question si j'ai pas laissé passé quelque chose là...
C'est que Steph et moi on a pas mal de goûts en commun quand même! :D

_________________
L'enfer existe, et je sais maintenant que son horreur repose en ceci qu'il n'est fait que de lambeaux de paradis
Alec Covin

vas y fonce ! depuis le temps que je voyais des commentaires positifs sur les rivieres et de la part de montse ici même je me suis lancé et vraiment content mais je conseille de lire Predation et Stigmate à la suite
un petit avis à chaud avant je pense une futur chronique des deux que je pense indissociables

Un roman à devenir paranoïaque ou claustrophobe. Une intrigue effrayante qui monte en puissance au rythme des pages,et des chapitres trés courts. On souffre avec les protagonistes face aux manipulations machiavéliques de ce cerveau dérangé. Les personnages ont une vrai âme Une seule envie à la fin de ce livre plonger de nouveau dans l’horreur de cet esprit torturé avec Stigamate

Contente que ça te plaise Stfoch !
Entièrement d'accord avec toi, il vaut mieux les lire à la suite pour ne pas perdre le fil et rester dans l'ambiance démente de Kurtz.
Et dire qu'il va falloir attendre 1 an pour avoir la fin !

je viens de finir Stigmate , un gros choc que ces 2 romans , si possible à lire à la suite.

le personnage principal a vraiment la puissance d'un hannibal, d'un Keyser Söze . Il marque les esprits.
quelle manipulation des personnages et des lecteurs
autant Prédation donne un sentiment de claustrophobie de paranoia
autant Stigmate donne un sentiment de soumission , et de reactions animales

je pense que vous avez compris que j'ai vraiment aimé ces 2 romans et que j'attends la suite

Faut croire que je suis réfractaire aux coups de coeurs collectifs non stfoch pas frapper

C'est vrai que prédation est un très bon livre ... mais ... aller j'ose le dire je n'ai pas plus accroché que ça aux personnages.

Le tueur est stupéfiant mais on ce doute trop vite de qui il peut être, et quand on a la réponse je dirais qu'un bonne partie du plaisir est "gâché" donc la fin devient peut être "trop" énorme.

Mais j'ai quand même passé un bon moment et je lirais la suite avec plaisir ...

Moi mazo ?? Même pas vrai

Du coup, je suis pressé de le lire parce qu'à chaque fois que raven aime pas un tel "coup de coeur collectif", moi j'aime bien

_________________
L'enfer existe, et je sais maintenant que son horreur repose en ceci qu'il n'est fait que de lambeaux de paradis
Alec Covin