Je vais commencer fort : ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable : purée, ce que certains passages m’ont paru longs : j’avoue, j’ai survolé certains passages de narration du Docteur Weber car, même si c’est très précis et documenté (trop pour la néophyte en neurosciences que je suis), cela n’apportait pas grand-chose à l’intrigue principale : shame on me : je ne saute jamais de pages dans un livre mais là : trop, c’est trop
Les personnages sont bien campés : on suit l’évolution de Mark et surtout de sa sœur face au syndrome de Capgras dont souffre son frère
J’ai trouvé certains personnages « secondaires » un peu trop caricatural, en revanche, comme Daniel, l’écologiste
Ce livre m’a semblé un peu trop « fourre-tout » : les oiseaux, l’écologie, les neurosciences, la guerre en Irak, le terrorisme, les « crises existentielles » des personnages : ça fait beaucoup pour un même livre et là encore, ça ne sert pas forcément toujours l’intrigue principale
Cependant, l’intrigue principale est assez originale et il faut vraiment arriver vers la fin de ce (gros !) bouquin pour commencer à en démêler l’écheveau.
J’ai finalement l’impression que ce livre aurait gagner à être un peu plus bref ; je pense aussi que je suis passée à côté de pas mal de trucs (par manque d’intérêt ??) ; peut-être que je ne l'ai tout simplement pas lu « au bon moment » pour moi…