Prix Renaudot 2007.
Me voila réconciliée avec Pennac.
Moi qui avait adoré et dévoré toute la saga des Malaussene, qui avait été subjuguée par "Comme un roman" (faut que j'en parle de celui la, je ne l'ai pas trouvé non plu dans l'annuaire), j'avais été horriblement dévue par "le dictateur et le hamac" que j'ai péniblement fini en me forcant. Trop long, trop pédant...
Bref "Chagrin d'école", l'école vue par un cancre devenu prof de francais et écrivain renommé. Toute la verve de Pennac, un vrai plaisir de lecture et bcp de questions que les parents (et les autres) se posent un jour.
Qqs longueurs, un peu pédant parfois (comme tjs avec Pennac mais ca fait partie de son style). C'est un livre qui se lit, se dévore et qui complete bien "Comme un roman".
A lire d'urgence pour essayer de comprendre l'école actuelle ou tout simplement pour le plaisir de lire du Pennac!
'Chagrin d'école', dans la lignée de 'Comme un roman', aborde la question de l'école du point de vue de l'élève, et en l'occurrence du mauvais élève. Daniel Pennac, ancien cancre lui-même, étudie cette figure du folklore populaire en lui donnant ses lettres de noblesse, en lui restituant aussi son poids d'angoisse et de douleur. Le livre mêle les souvenirs autobiographiques et les réflexions sur la pédagogie, sur les dysfonctionnements de l'institution scolaire, sur le rôle des parents et de la famille, sur le jeunisme dévastateur, sur le rôle de la télévision et des modes de communication modernes, sur la soif de savoir et d'apprendre qui, contrairement aux idées reçues, anime les jeunes d'aujourd' hui comme ceux d'hier.