Pour s'illustrer et étendre son pouvoir, mais aussi par curiosité, Louis XIV envoie une ambassade au Négus d'Ethiopie, l'un des plus mythiques et ténébreux princes orientaux. Jean-Baptiste Poncet, amoureux de la fille du consul, voit dans cette mission- visiter le Négus malade et le guérir - la possibilité d'une double réussite : une fois accomplie, elle lui permettrait d'être anobli et de gagner la main de sa bien-aimée...
Médecin et auteur de nombreux essais sur l'action humanitaire et le tiers-monde, Jean-Christophe Rufin est donc aussi un grand voyageur. Pour écrire ce roman dont la vivacité, la tendresse et l'humour ont conquis un large public, il s'inspire de l'une des plus passionnantes aventures diplomatiques commandées par le roi-soleil.
Goncourt du premier roman et prix Méditerranée 1997
La Perse au début du XVIIIe siècle est une région florissante mais dont l'existence raffinée et luxueuse est menacée par les Afghans, les Turcs et les Russes qui en convoitent les richesses. Cette situation génère guerres, complots et intrigues, l'époque est troublée. C'est dans le cadre oriental d'Ispahan, cité merveilleuse en décadence que Jean-Christophe Rufin choisit de planter le décor de Sauver Ispahan, la suite du grand succès de librairie L'Abyssin, traduit aujourd'hui en douze langues. Ainsi, Jean-Baptiste Poncet, le héros de l'Abyssin, s'est installé à Ispahan avec sa femme. Depuis maintenant vingt ans, il y exerce en toute quiétude la profession d'apothicaire. Un voyageur inquiétant venu d'Occident est capturé et il doit être examiné. Envoyé sur les lieux, l'apothicaire apprend par ce messager qu'un de ses anciens amis est en danger, capturé par les Russes. Sans hésiter, il se lance à sa recherche. Accompagné d'un jeune anglais et d'un valet mongol, ils vont d'aventures en aventures de l'autre côté du Caucase, à travers les steppes de l'Oural et l'Asie centrale.