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Après Les cerfs-volants de Kaboul, j'avais très envie de découvrir le nouveau roman de Khaled Hosseini et même si je l'ai trouvé un peu en dessous du 1er, j'avoue l'avoir quand même dévoré.
Cette fois-ci, le livre tourne autour de la condition des femmes en Afghanistan suivant les différents régimes qui se sont succédés des années 70 jusqu'à nos jours.
Au travers de l'histoire de Mariam et de Leila, c'est l'histoire de ce pays qui défile également sous nos yeux. Difficile de suivre par moments tant les combats font rage autour d'elles.
Une histoire poignante et émouvante sans pour autant tomber dans la mièvrerie et des scènes ô combien révoltantes.

J'ai adoré ce livre, je l'ai devoré , autant que "les cerfs-volants..."

On passe vraiment par tous les sentiments en lisant ces 2 livres, un petit plus pour "1000 soleils", je trouve qu'il demarre plus vite, on est tout de suite plongé dans l'histoire, alors que les "cerfs-volants" est plus lent , faut s'accrocher aux 50eres pages.

Je me demande en lisant ces livres, la part du réel, j'ai bien peur que tout la violence et l'horreur que l'auteur decrit de ce pays, soit vrai

Coup de coeur pour ce très beau roman. Le thème central pour moi dans ce livre n'est pas la guerre, ni l'Afghanistan mais plutôt la violence conjugal que subissent les femmes.

C'est un hommage au courage de ces deux fillettes Mariam et Laila, les deux héroines, qui deviendront au fil des pages des femmes. C'est un plaidoyer envers le peuple afghan qui a tant souffert. Il est démontré que bien avant l'arrivée des talibans, les femmes souffraient en silence. Le mari les obligeaient a porter la burqua.

C'est le récit de deux femmes Mariam, harami, une batarde marié a un homme de 30 ans son ainé. Puis de Laila, jeune fille également, qui a vu sa vie détruit par la guerre.D'abord rivale, les deux femmes deviendront complices. Mariam se comportant comme une mère pour Laila.

Après l'occupation soviétique, les exactions des moudjahidin et des talibans. C'est la vie quotidienne qui est raconté avec ses désillusions, ses peines et ses misères.

L'auteur est afghan. Il aime son pays et ses habitants. Il regrette tout ces pans de culture, ses oeuvre d'art, ces musées, détruit. C'est l'obscurantisme des talibans qu'il dénonce dans ce livre.

a lire absolument pour relativiser sur nos petits problèmes quotidiens.

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Il y a trop de livres à lire.