C'est l'histoire d'un tueur qui a décidé de débarrasser l'humanité de toutes les « saletés » qui polluent l'atmosphère. Mais avant d'éliminer les gens sales, il faut au moins que leurs maisons soient propres. Alors, en attendant que ses victimes rentrent chez elles, il récure, il javellise, il lessive leur home sweet home. Et prend soin ensuite de laisser les lieux des crimes immaculés. Du coup, la PJ de Marseille, infichue de trouver ses traces, le baptise « le Lessiveur ».
Le seul pépin, c'est que sur la liste des gens à lessiver, il a noté les grands noms de la mafia marseillaise. Entre autres, il y a « l'Immortel ». Mais Charly Garlaban a reçu assez de balles dans le corps quelques années plus tôt pour refuser de se faire trucider par un maboul du couteau. Alors, toujours en sifflotant des airs d'opéra italien, il va donner un petit coup de main à la délicieuse mais solitaire commissaire Sastre. Et sur leur route, des âmes duplices, obsédées, ou damnées, ils vont en rencontrer.
J'ai retrouvé le commissaire Sastre et Charly Garlaban, l'Immortel. Contrairement à ce qu'annonçait le quatrième de couverture, Charly n'est pas le personnage principal de cet opus. L'auteur s'est ici concentré sur le personnage du Commissaire Sastre. Il faut dire qu'il lui en arrive des vertes et des pas mures mais heureusement que son ami Charly veille sur elle.
L'usage du patois marseillais est moindre par rapport au premier roman ce qui rend la lecture beaucoup plus aisée.
J'espère qu'il y aura une suite parce que j'apprécie beaucoup ces deux personnages.
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"on est tous l'étranger de quelqu'un" Marc Lévy