Ni soirées, ni week-ends, ni vacances, ni amoureux : Samantha, la trentaine, ne vit que pour son job d'avocate d'affaires et pour la promotion dont elle devrait bientôt bénéficier. Hélas, en une journée, elle fait perdre à son meilleur client plus de cinquante millions de livres. Désespérée, elle prend la fuite et se retrouve à la campagne où, sur un malentendu, elle se fait embaucher comme gouvernante chez un couple de charmants excentriques. Micro-ondes, fer à repasser, aspirateur : Samantha découvre un monde inconnu peuplé d'objets étranges. Et ce n'est pas parce qu'on a 168 de Q.I. qu'on sait faire marcher une machine à laver ! Le bonheur est-il vraiment dans le pré ?


Un avis plutôt mitigé sur ce livre.
J’ai découvert Sophie Kinsella par le biais de la série « l’accro du shopping » où j’avais adoré le personnage de Becky Bloomberg. J’avais aussi bien aimé (dans une moindre mesure, quand même) Emma, l’héroïne des Petits Secrets d’Emma.
Pourtant ce livre démarrait bien. Une héroïne totalement workaholic qui, quand l’aspirateur est plein, préfère acheter un aspirateur neuf plutôt que de nouveaux sacs, ça me plaisait bien…
Hélas, plus on avance dans les pages et moins le personnage est crédible : on passe d’une « bonne à rien faire » à une reine des fourneaux, avec plein de clichés du style « le bonheur est dans le pré » (bon, moi j’habite la campagne, je le sais déjà que le bonheur est dans le pré !!) La transformation de Samantha est bien trop radicale et elle est bien trop sage et pas assez déjantée à mon goût.

Ce qui m’avait plus avec Becky, c’est que c’était son défaut qui nous la rendait si sympathique et si attendrissante. Ici, Samantha n’a pas réussi à gagner ma sympathie et le côté un peu « donneur de leçons » de l’intrigue m’a légèrement agacée
Et une fin digne d’un Harlequin (rigolez pas , j’ai dû en lire quelques-uns il y a environ 25 ans… )

Bref, j’ai quand même souri à de nombreuses reprises dans ce livre (le début est vraiment très drôle) mais j’en attendais plus (je deviens peut-être difficile… )

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Je me disais que, tant qu'il y aurait des livres, le bonheur m'était garanti - Simone de Beauvoir (Mémoires d'une jeune fille rangée)