Quatrième de couverture
L’appartement correspondait exactement à ce que Pascaline, une informaticienne de 40 ans, imaginait pour sa nouvelle vie de femme divorcée, sans enfants. Un deux-pièces calme et clair qui donne sur une rue animée. Mais à peine installée, Pascaline apprend par une voisine qu’un drame s’est déroulé dans ces lieux. Comment vivre dans des murs marqués par l’horreur ? Comment continuer à dormir là comme si de rien était ? Et pourquoi Pascaline ne cesse-t-elle d’y penser ? Lentement mais sûrement, par touches infimes, cette tragédie fera ressurgir chez Pascaline une ancienne douleur, une fragilité secrète restée trop longtemps enfouie. Seule face à la mémoire des murs, elle devra affronter son passé.
Dans ce sixième roman, Tatiana de Rosnay explore avec lucidité l’univers noir de l’obsession, ses vertiges et ses abîmes.

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«Il y a comme ça des jours où on se demande si Dieu ne boit pas.»
Pierre Desproges

On s'est forcément tous posé la question un jour de savoir ce qui s'était passé dans ces murs où d'autres sont passés avant nous... joies, bonheurs, malheurs, drames...
Là, c'est le côté sombre qui est developpé, tout se charge d'émotion quand cette femme revit, imagine, les horreurs passées entre ces murs.
Mais c'est prenant et on se laise porter malgré tout par ces sentiments qui prennent vie...
Petit clin d'oeil à ce livre qui sera l'ouverture d'"Elle s'appelait Sarah" dont je n'ai vu que le film.

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«Il y a comme ça des jours où on se demande si Dieu ne boit pas.»
Pierre Desproges

Je viens de finir ce roman et j'ai adoré. Je l'ai lu en une soirée et ça en valait vraiment la peine. L'auteur pose la question que beaucoup de nous se sont posés et elle développe la psychologie de l'héroïne de façon incroyable. On sent vraiment cette jeune femme plonger dans la folie et pourtant, comme on voit à travers elle, on en vient à douter.
La fin surtout m'a beaucoup plus parce que elle est imprévisible et en plus, cette fin en suspens permet de développer l'imagination du lecteur. D'ailleurs, il serait intéressant que chaque lecteur dise ce qu'il imagine pour la suite et je crois qu'on aurait des surprises.