"La destruction c'est la liberté":c'est le précepte que s'était inculqué un groupe d'amis à la fac. Mais le jeu a fini par déraper et tous se sont séparés.
Mais un jour le message réapparait chez Henri et Tess, deux des membres du groupe. Et si tout n'était que recommencement?
Le résumé au dos du livre m'ayant intrigué, je me suis jeté dessus et le moins que l'on puisse dire est que mon sentiment est mitigé (étrangement comme pour "La fin de l'innocence").
Rassurez-vous, beaucoup de points positifs quand même avec en premier lieu une famille attachante car rarement décrite: Henri et Tess après s'être aimés se détachent l'un de l'autre de plus en plus au point que le mari dort dans le hangar (sans pour autant que le couple passe son temps à s'entredéchirer -une sorte d'accord tacite, ce qui est encore plus troublant-) et leur fille Amy perturbée par une amie imaginaire qu'elle nomme Danner. Cette dernière, du haut de ses neuf ans et après avoir retrouvé une photo du groupe dont ses parents faisait parti , va se mettre en tête avec son amie toxique Mel de les réunir à nouveau en leur envoyant une lettre avec le message "la destruction c'est la liberté". Mais la fillette ne sait pas ce qu'elle déclenche...
Les points plus faibles? Pendant tout le récit, on nage dans une sorte de mystère (réapparition de la leader du groupe ou pas) par le truchement d'indices parfois un peu grossiers; surtout l'apathie de Henri (certes secoué par la chute de son couple) mais que l'on a envie de bouger tout au long du récit. Et surtout le personnage mystère de Danner plus énervant qu'intriguant.
Le final est lui plutôt réussi même s'il utilise une ficelle vieille comme les romans policiers.
Au final, un bon roman d'été.
8/10