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Telle est la trame de "La Fleur de l'ombre", un thriller écrit en 1991 par un certain Robert Wiseman, mystérieusement disparu depuis lors. Neil Dawson, dont le père vient d'être retrouvé sans vie au pied d'un viaduc, apprend que celui-ci nourrissait une étrange obsession pour ce roman. Bientôt, il constate de troublantes similitudes entre les derniers jours de Robert Wiseman et ceux de son père. Pire encore, c'est peu à peu la réalité qui semble s'inspirer de l'abominable récit de "La Fleur de l'ombre". Et Neil ne tarde pas à se retrouver aux prises avec un psychopathe d'un genre très particulier. Avec ce thriller d'une noirceur absolue, Steve Mosby multiplie les mises en abîme et entraîne le lecteur dans un formidable puzzle entre réalité et fiction. Outre l'intrigue, d'une densité rare, on y retrouve le style incomparable et la complexité de personnages terriblement humains qui ont fait le succès d'
Un sur deux.
Malgré un début un peu nébuleux, j'ai finalement passé un bon moment. Certains twists sont un peu prévisibles (c'est certainement voulu) mais l'ensemble reste assez perturbant. Steve Mosby explore la mise en abyme littéraire en nous laissant parfois un peu étourdi, surtout à la fin. À voir, les films The Woman (pour la famille de dingues, 2011) et Nuits de cauchemar - Motel Hell (pour les fleurs aux graines insolites, 1980). Un bon opus qui rejoint Un sur deux pour son vilain assez effrayant. À noter la belle unité entre les couvertures des deux livres.
Ma chronique complète :
http://www.4decouv.com/2012/01/chroniqu ... steve.html